Il a surtout beaucoup de chance de garder le contrôle du ballon sur le tacle appuyé de Chardo, il n' y a rien à reprocher au capitaine sur cette action et pour conclure, il a encore de la chance sur la parade de Coudert qui touche bien le ballon mais ne le dévie pas assez.

Oui, tout s'est bien enchaîné pour lui.

Au moment de la passe ratée de Lala, il a de l'avance sur l'attaquant rennais. Le tacle glissé, au-delà du risque de le rater et de prendre un rouge n'était sans doute pas la bonne option. Il y avait, à mon sens, bien mieux à faire sans jouer sur la vitesse de course, domaine dans lequel, il est dominé par tous les attaquants du championnat.

Pas du tout.
Je pense que c'est un mauvais choix qui se heurte en plus à une réussite de l'attaquant sur le ballon contré. Je crois que sans se jeter, le capitaine peut forcer l'attaquant à accélérer vers le côté gauche de l'attaque et l'éloigner de la cage.

Bilan mi saison Stade Brestois 29 : le chantier avance… à coups de ciseaux et de burins

Je pourrais dire que… si je faisais le bilan de cette première partie de saison depuis la victoire contre Metz (qui était loin d’être au fond du trou à ce moment-là), quelque chose a changé. Trois victoires dans la foulée, un bloc plus cohérent, et surtout une impression que le collectif commence à imprimer sa marque.

Oui, on s’est pris une belle gifle face à Rennes (3-1), et oui, ça pique quand ça vient après 20 minutes de pressing façon Ligue des Champions… mais ce genre de match met surtout en lumière le potentiel de cette équipe et ses limites actuelles : quand on fait des boulettes comme celles de Lala, à ce niveau, tu te fais punir direct.

Mais il faut voir plus loin que le score.


Milieu de terrain : un nouveau souffle

Sans Lees-Melou ni Camara, fallait reconstruire, et le duo Chotard Magnetti commence à trouver ses marques dans le sale boulot.
Mais la vraie surprise, c’est Doumbia, qui apporte de la percussion, du liant, et une vraie capacité à casser les lignes balle au pied. ( avec Del Castillo)Il est clairement monté en puissance. On tient là un joueur capable de faire des différences et de soulager la relance.

Devant : Ajorque, l’ombre et la lumière

Il ne marquera pas 15 buts, c’est pas son rôle.
Mais Ajorque, c’est un point d’ancrage ultra précieux : il fixe, il dévie, il libère des espaces pour les excentrés comme Baldé ou Mboup, et il use les défenses. Dans une équipe qui manque encore de fluidité offensive, son apport dans le jeu dos au but est fondamental.

Derrière : encore trop de fébrilité

Le chantier défensif, lui, reste en cours.
On alterne le solide et le lunaire. Trop d’erreurs individuelles plombent des matchs où l’équipe est pourtant dans le coup. Chardonnet tient la baraque comme il peut, mais autour, c’est encore trop instable.


Globalement : entre promesses et frustration

L’équipe a retrouvé une âme, un pressing plus structuré, des circuits de jeu en construction.
Le recrutement estival commence à prendre forme, même si l’adaptation n’est pas terminée.
Et malgré les hauts et les bas, Brest n’est qu’à quelques points du 5e…
Ce n’est pas rien, vu les chantiers ouverts en août !

Conclusion ?
On n’est peut-être pas encore à pleine puissance, mais l’équipe montre qu’elle peut surprendre n’importe qui quand elle joue avec intensité et justesse. Il reste à gommer les boulettes, à stabiliser l’axe central, et à continuer d’impliquer les bonnes individualités dans un projet de jeu qui prend (doucement) forme.

Ici, c’est Brest.
Et si on continue à bosser, à la fin, ce ne sera pas forcément les plus riches qui souriront.