Ce que dit aussi le Télégramme, c'est qu'en cas de refus, la dissolution n'est pas certaine.

Le constat est clair, le sous-préfet manipule son monde et surtout, il déteste les ultras !

Pas du tout.

C'est simplement pour soigner son égo que le sous-préfet fait cette proposition, car lui même n'est pas certain que la demande de dissolution aboutisse.

OK Alban. J'avais mal interprété. Par clair du tout alors

J’espère que les groupes refuseront.

Je pense que le sous-préfet propose cette solution uniquement parce qu’il sait que sa demande de dissolution a été balancée sans aucune réflexion et qu’elle n’aboutira pas.

Je comprends même pas cette histoire de « charte » ? N’importe quelle association en France a déjà signé par défaut une « charte » à respecter. Ça s’appelle la loi française, qui par définition est à respecter par n’importe quelle association. Il n’y a rien à y rajouter.

Le sous préfet essaie juste de se sauver la face après ce bad buzz un peu pitoyable…

Parfaitement. La prochaine fois il n as qu'à demander un chèque de caution à chaque adhésion . Belle analyse . Peux être la meilleur que j ai lu ici depuis très longtemps. Merci watee white .

Les Ultras Brestois iront en commission, les Celtic Ultras s'orientent vers une autodissolution

https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... on/1579152

Menacés de dissolution, les deux groupes ultras de Brest ont choisi une voie différente : les Ultras Brestois iront se défendre en commission au ministère de l'Intérieur, tandis que les Celtic Ultras ont accepté une autodissolution encadrée par les autorités.

Alors que le Championnat doit reprendre dans un mois (le week-end du 15 août), avec la réception de Lille pour le Stade Brestois, la situation des ultras locaux a évolué ces derniers jours. Menacés de dissolution depuis la fin de la saison dernière, notamment à la suite des incidents en marge d'un match contre Lens, les dirigeants des Ultras Brestois 1990 et des Celtic Ultras 2001 ont fini par être reçus début juillet par la préfecture.

Cette dernière, qui attendait d'envoyer les courriers d'interdictions administratives de stade aux personnes poursuivies avant d'accueillir les groupes, a proposé deux choix : s'engager dans la procédure de dissolution et passer sous peu devant la commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives, comme leurs homologues stéphanois au printemps, ou bien procéder à une autodissolution, en gardant la même identité mais en remodelant les statuts avec le concours des autorités.

Quel avenir pour la tribune Kemper ?

L'ultimatum avait été fixé au 14 juillet. Selon nos informations, chaque groupe va prendre une direction différente, de quoi laisser entrevoir une potentielle recomposition de la tribune Kemper. D'un côté, les Celtic Ultras (CU), dont le bureau a été renouvelé après l'implication de plusieurs membres lors des incidents contre Lens, ont accepté l'idée d'une autodissolution encadrée. De l'autre, les Ultras Brestois (UB), qui estiment avoir peu de choses à se reprocher sur les faits survenus récemment, ont décidé d'aller se défendre devant le ministère de l'Intérieur, quitte à prendre le risque de subir une dissolution pure et dure.

Si l'entraîneur brestois Éric Roy a affiché son soutien - « On a envie que Le Blé vibre, on a besoin aussi de nos ultras » -, tout en condamnant les violences, le club, qui n'a toujours pas pris position publiquement sur le sujet, n'a, a priori, pas prévu de pousser le dossier des UB à Beauvau. Les CU, quant à eux, seront accompagnés d'ici à la reprise dans la création de leur nouvelle association.

Par cette decision, le groupe Celtic Ultras semble reconnaître sa responsabilité dans les violences contre Lens sur la voie express. Dans ce cas là le sous-préfet ne devrait pas autoriser la refonte d'une association qui aurait le même nom et le même logo.

C'est pourtant ce qui va se passer.

Je sais bien et je ne trouve pas ça normal. J'ai hâte de connaître les conditions imposées par le sous-préfet. Nul doute qu'elles feront des Celtic Ultras de bons petits toutous.

S'autodissoudre, alors que parmi les arguments avancés il était dit que les exactions et violences commises étaient le fait d'individus et non d'une formation identifiée, que le ménage avait été fait en interne pour exclure les responsables qui devront rendre des comptes à la justice, est pour moi une erreur. Et c'est donner beaucoup de crédit au sous-préfet qui lui aussi a la pression car ayant initié cette démarche auprès de son ministre.
En filigrane on interprète les choses comme ceci: un des deux groupes accepte d'être reconnu responsable et au final fait cause commune avec les auteurs des agressions. Le second groupe, quant à lui, s'en remet à la responsabilité du ministre qui devra avoir de solides arguments pour mettre au pilori l'intégralité des membres d'une association. Quand on voit la difficulté qu'a le pouvoir à se débarasser d'organisations bien plus menaçantes et dangereuses, j'aurais du mal à comprendre que les CU et les UB paient le prix d'une posture politique.

Aïe , politique ? Je me souviens dans les années 90 de notre incompréhension de voir les supporters visiteurs installés à notre place en tribune Quimper . On en parle encore entre anciens. Avec ce jeu de mots (nous avons eu Maille à partir) Du nom de l’édile de l’époque. Peut-être d’ailleurs que des regroupements ont été initiés après ces faits. Maintenant à mon humble avis, tout le monde devrait être logé à la même enseigne, si on veut (Excusez) éviter de se tirer une bourre entre amis.

Et pour les lensois ? que dalle ...

Oui et les Lensois ?

Donc les CU01 vont être dissous puis refondés sous le contrôle des autorités. Ils garderont la même entité.

Les UB90 iront se défendre à Paris comme les Stéphanois au printemps, ils n'auront au final qu'un gros avertissement verbal et pourront continuer ainsi.

On aura tout le monde logiquement en RDK pour Lille, c'est bien. Maintenant, ce serait pas mal de faire une saison complète sans se faire remarquer, sans fumis, sans bordel, sans match arrêté, sans la tribune RDK fermée.

Il est permis d'espérer.