De retour de ce moment de recueillement avec de nombreux supporters (1500 à 2000 + Xtian). Discussions avec la famille de Julien Quéméner, Mounir aux 3 zobs (le bar de la place)...

Un petit résumé demain.





l'Equipe, le journal du dopage





Au bas mot, 150 m de cortège sur 10 mètres de largeur... C'est une personne/m2... soit 1 500 personnes.

http://www.dailymotion.com/search/PSG/v ... juli_sport

www.dailymotion.com/search/PSG/video/x3 ... ulien_news

Pas de photos Xtian ou Rieder ?

Hier soir, le policier a témoigné dans le 20h de France2.
On a entendu que des propos aberrant... Il affirme toujours qu' il était au sol quand il a tiré, alors que tout indique le contraire. Il affrime aussi qu'il a reçu des menaces de mort, et qu'il estime que sa hierarchie l'a abandonné.
Et un message pour la famille de Julien que j'ai trouvé franchement limite insultant ; en gros, c'est de la faute à pas de chance selon lui !
Pas d'images de la manif ensuite, juste évoqué par Pujadas.

Qu'on le coffre cette merde !

Pas de photo non.

D'après les parents Quéméner, les policiers ont dit avoir interrogé Granomort 5 fois et il a donné 5 versions différentes... C'est un menteur professionnel qui a eu des soucis dans tous les commissariats où il est passé, il s'est battu avec ses collègues policiers plusieurs fois, sans parler de son histoire d'enlèvement. C'est pour tout ça qu'ils l'ont destitué de la police (fait rarissime), c'est ZE boulet dont personne ne veut !

Sinon, ben les flics cherchent le moindre indice pour dire que Julien était un hooligan, mais ils sèchent dur ... Ils ont même demandé à ses parents pourquoi Julien avait une cicatrice à la tête. "Mordu par un chien quand ,il était petit" : cette réponse ne leur a pas plu, si ça avait été lié à une bagarre ça aurait plus porteur ... Julien avait des amis maghrébins, une petite amie japonaise, un poster de Bob Marley dans sa chambre, et aucun liaison avec la franges dure du Paris SG.

L'excuse pour la longueur de l'analyse ballistique (2 mois au lieu de 36 heures...) : "on ne sait pas où est la balle". Puis ils l'ont "trouvée", elle était dans le coeur de Julien... Y z'avaient pas pensé avant soit disant.

Le tir a été qualifié de haut en bas à hauteur de la poitrine. Que Granomort parle de tir alors qu'il était à terre .... Pfffff. Et le journaliste de France2 lui a rien rétorqué, lui a pas parlé de l'analyse balistique ?

Le juge a dit au parents Quéméner qu'il y a bien des films video prises sur la place de St Cloud, mais .... trop flous, pas exploitables. Comme par hasard.

Le Mounir, purée, il est frêle comme un Jicé version 2001 !! On dirait un jeune qui passe son Bac. Alors que Granomort était lui un bon sportif, adepte de boxe thai et de sports de combat ...

Légitime défense dans ce cas ?!? Ça veut dire que dès que 3 jeunes sont menaçants il faut tirer sans sommation ?

Sans dire que Julien était à 20 mètres de l'action ... Que personne n'a vu tombé qui que ce soit, aussi bien Yanniv que Granomort.

Les parents Quéméner n'en veulent pas vraiment à Granomort : "un pauvre type" comme ils disent, "qu'on aurait du viré de la police bien avant".

Ils en veulent à ceux qui disent que leur fils était un hooligan, raciste, antisémite, etc. Et à ceux qui n'ont mis aucun vrai policier ce soir là entre la sortie de la tribune Boulogne jusqu'au Mc Donald, soit sur 500 mètres et sur toute la place de St Cloud.

Pour les images de M6 où Julien tend le bras, ceux qui connaissent un peu le monde des tribunes savent très bien que c'est aussi une attitude pour lancer des "ferme ta gueule, ferme ta gueule" à l'adresse des supporteurs adverses. La position de la main, perpendiculaire au sol, le montre bien.

Rien d'autre à dire.

Les morts font-ils partie du sytème ?

Les flics armes au poing non mais je te jure

Ca ne m'étonne pas que celà parte en couilles!!!

Comment il peut se permettre de dire une chose pareille ? Il est juge aussi ?
Y'a des balles qui se perdent, c'est malheureusement souvent au mauvais endroit.

heu, que faisait encore cette personne au sein de la Police Nationale, de surcroit armée, et missionnée pour la surveillance d'un match "à risque''???

En 2001, il aurait extorqué 5 400 euros à des dealers qui le retrouvent par hasard deux ans après. Il se voit alors contraint de leur verser 15 000 euros sous peine de représailles. Comme il ne dispose pas d’une telle somme, il vole son beau père qui porte plainte. Il invente alors une histoire pour se justifier : après avoir été victime d’un enlèvement suivi d’une séquestration accompagnée de violences et d’un viol collectif, il aurait été contraint par ses ravisseurs de trouver de l’argent pour payer une rançon. Mais, les enquêteurs ne croient pas leur collègue : ils établissent rapidement qu’il s’agit de fausses allégations.

Au moment ou ces faits sont révélés, sa hiérarchie précise qu’Antoine Granomort n’avait pas pour autant été suspendu de ses fonctions : le policier a tout simplement été muté au service régional de police des transports (SRPT). Le 23 novembre dans la soirée, lors du match PSG/Tel-Aviv, il assurait en civil une mission de surveillance de véhicules de police aux abords du Parc des Princes.

Le 16 décembre, la revue Monde et Vie dévoile une information dont l’importance est considérable : au moment où il intervient, Antoine Granomort faisait l’objet d’une suspension administrative définitive lui interdisant d’assumer une quelconque mission.

Autre élément troublant révélé le 5 janvier par le quotidien France Soir : le policier a déclaré avoir été frappé violemment à plusieurs reprises jusqu’à perdre son équilibre et se retrouver à terre. Or cette version est contredite par le rapport médico-légal, lequel ne mentionne aucune lésion, à l’exception d’un petit hématome.

Et oui, vous l'aurez reconnu, ce brave procureur de Paris : Jean-Claude Marin, encore mêlé à une affaire "bretonne". Ce n'est pas Julien Quéméneur cette fois-ci mais de Jérôme Kerviel dont il parle.

Avec cette phrase magnifique : «l'enquête ne démontre pas une absolue défaillance des systèmes de la Société Générale».

Bon, j'en serai resté là mais en lisant Le Monde de dimanche soir, et en particulier l'interview de Bernard Bertossa, pionnier en Europe de la lutte contre le blanchiment d'argent, ancien haut magistrat, à la retraite depuis janvier, je tombais sur cette réplique qui va comme un gant à notre cher procureur de Paris:

Le monde : Vous avez souvent collaboré avec la justice française. N'assiste-t-on pas à un retour de la tradition d'obéissance du pouvoir juridique au pouvoir politique ?

Bernard Bertossa : Non. A l'époque de François Mitterrand, cela n'était pas mieux. Cette servilité a toujours existé. Ce que vous appelez les "affaires" a toujours été déclenché par des juges d'instruction et pratiquement jamais par des procureurs. A l'exception d'Eric de Montgolfier, les procureurs avec lesquels j'ai traité étaient toujours plus ou moins aux ordres.