Je respecte ta propre philosophie " footballistique " et bon ...je préfère m'abstenir à toute autre réponse

@ybsb29

Tu n'accordes donc aucune importance au paramètre "bankable" d'un joueur ?
Heureusement que GL,entre autres,l'inclut dans sa réflexion.

C’est super, sportivement parlant, qu’un éducateur comme ODO (et son équipe) fasse s’épanouir un jeune talent mais, peut-être plus dans des clubs comme les nôtres, l'aspect « bancable » est une notion incontournable, encore plus de nos jours, et ce serait une faute professionnelle de ne le nier.

Même si aujourd’hui les sommes en jeu sont réellement surprenantes (GL l’a dit, il y a deux trois ans on parlait encore en milliers d’euros, maintenant c’est en millions, en dizaines de millions), la règle a toujours été dans le principe du « double investissement » : le club investit de l’argent dans un joueur et le joueur s’investit, lui physiquement, pour son club dans l’espoir, à terme, de gagner plus.

L’argent a toujours été dans le foot et le secret de la réussite d’un club c’est, d’une part, un Président qui agit sans être trop omniprésent (c’est mon avis et de ce côté là, le SB29 est bien servi) et, d’autre part, une bonne osmose entre l’entraîneur (pour le beau jeu) et le directeur sportif (pour l’aspect plus financier) : quand on voit comment les deux se tapent dessus au PSG, on peut être content de voir qu’au SB29, le duo semble fonctionner.

Donc, oui, dans un jeune joueur, il faut voir son talent bien sûr, ce qu’il peut apporter au collectif, mais aussi son aspect « bancable » : l’un ne va pas sans l’autre et « bancable » n’est pas un gros mot !

Un peu simpliste, non? Tu nous vantes la réussite brestoise du moment, tu as bien raison.
Mais je me méfie des martingales, stéréotypes et autres formules uniques. Des attelages très divers démontrent une égale efficacité

Sûrement également, mais ça serait mieux si tu illustrais tes propos avec des exemples concrets et... bravo à cette « réussite brestoise du moment » : rassure-moi, t’es pas en train de t’en plaindre quand même ?
Je n’ose imaginer ta réaction quand il y aura un peu moins d’huile dans les rouages du staff car, c’est sûr, dans une saison les choses bougent !

Détrompes-toi. Ravi de la formule brestoise du moment que tu vantes fort justement mais il y a d'autres modèles. Des présidents très ou trop présents ont pu également déplacer des montagnes, ici ou ailleurs. Un Loulou Nicollin pour raviver tes souvenirs a sorti son club pailladin du néant et l'a mené bien haut...

Loulou Nicollin, c’est clair que je n’ai jamais été un grand fan, notamment de ses sorties médiatiques, la très grande classe...
Mais bien sûr que c’est un personnage du football français.
Mais, perso, je parle plus du TRIO « président - entraîneur - directeur sportif », ce qui n’est pas du tout la même chose : je ne parle pas que d’une seule personnalité qui sort du lot comme Nicollin, mais d’une osmose entre trois fonctions qui doivent se compléter tout en restant distinctes.
C’est assurément plus dur à trouver et je pense qu’au SB29, ça marche plutôt bien.
Affaire à suivre

Le Saint est une anomalie par son effacement mais il sait diriger donc déléguer. Son attelage avec Lorenzi a fait ses preuves et ils prouvent ensemble que la discrétion peut rimer avec la plus grande efficacité. Avec ces 2 là, le fantasque Furlan faisait du bien par son exubérance et son abord chaleureux. alors qu'Odo est un peu redondant. Mais les résultats et souvent le jeu sont bien là pour notre plus grand bonheur

On est d’accord.
C’est pourquoi avec ce trio et, en plus, l’effectif que l’on a cette saison (je ne me souviens pas avoir vu une telle qualité depuis longtemps et que... les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître...), j’espère une belle saison.
Et quand tu dis « ODO redondant », Furlan, dans son style, n’était quand même pas mal non plus avec ses interviews à rallonge mais chaleureuses et souvent intéressantes et instructives, notamment sur les rapports humains : il avait un côté naturellement plus communiquant qu’ODO qui, derrière son regard sombre cache une certaine réserve et un très grand professionnalisme, ça se sent, à tout point de vue (formation, encadrement des joueurs, voire étude psy des joueurs, analyse technique et préparation des matchs...).
Ensuite, il faut que cette rigueur et ce professionnalisme (qui ne veulent pas dire antipathie car il a l’air, au contraire, très sympathique et disponible) passent auprès des joueurs, c’est tout le pari d’un entraîneur, cela va s’en dire.
Mais, pardon, on s’éloigne un peu, on est dans le Topic de (l’excellent) Romain Faivre.

Oui. Mais lis-moi bien. Ton couplet sur les 2 coachs rejoint ce que je dis depuis des lustres. Furlan a redonné une âme.à l'équipe dont l'identité s'est affirmée grâce notamment à ses talents de communicant.
Notre trio actuel poursuit un remarquable travail de fond mais la communication n'est pas son fort même si Lorenzi remplit pas si mal l'espace, au moins en interne

Pfff on ne peut pas l'oublier Furlan ou alors allez en causer dans son topic

Du passé tu fais table rase. Gauchiste!

Tu remarqueras que je ne me suis pas exprimé sur le sujet .
De mon côté, je note que tu aimes le burlesque ...

Le plus déjanté possible en effet. C'est pour cela que suis ici

En relisant le topic Faivre et les impressions sur les premiers matchs amicaux, presque tout le monde avait décelé le potentiel de ce joueur. Il confirme donc au plus haut-niveau et c'est tout à son honneur de s'être imposé aussi rapidement en Ligue 1 et d'avoir décroché une convocation en Espoirs.
Il fait vraiment un début de saison canon avec une virtuosité technique rarement vue à Brest. Il organise le jeu, il est rapide, il montre de grosses qualités dans les dribbles, il est à l'aise dans les transmissions et cerise sur le gâteau, commence à avoir des stats.
Pour un club comme Brest, il est clairement identifié comme une pépite d'autant plus qu'il est encore très jeune.
À l'instar de Diallo, il pourrait donc partir dans un an ou deux car d'une part, il évolue à un poste toujours recherché et d'autre part, on sait tous que les montants des transferts des joueurs offensifs atteignent des sommes plus conséquentes que les autres.