Publié le 08 mars 2020 à 19h03
Football. Stade Brestois, l’éternel recommencement
Le Brest d’Olivier Dall’Oglio manque parfois de constance cette saison.
Chaque fois que le Stade Brestois donne l’impression d’avancer cette saison, en trouvant son identité de jeu, en dessinant les contours d’un onze-type ou en réglant son inefficacité à l’extérieur, il finit par rechuter.
Ce n’est pas un retour à la case départ pour le Stade Brestois, qui entre deux rechutes a bien avancé et épargné pour ne pas sentir (encore ?) le vent du danger de la 18e place qui souffle sept points plus bas. Mais la saison du promu est traversée par l’impression que ses progrès, stratégiques, tactiques ou techniques, sont trop fragiles pour durer.
Le Stade Brestois vient d’enchaîner deux défaites, manquant d’inspiration et de munitions pour contourner les blocs regroupés d’Angers (0-1) et Reims (1-0). Deux défaites qui ont lézardé la forteresse à Le Blé et réveillé les vieux démons à l’extérieur…
Dall’Oglio insiste sur la naïveté de son équipe
« On ne joue pas mal, contre des équipes qui sont fortes défensivement, on arrive à se créer des occasions, mais ce n’est pas très net », a concédé Olivier Dall’Oglio, qui a trouvé ses joueurs « naïfs ». Il l’a répété une demi-douzaine de fois samedi.
L’entraîneur brestois a étayé son propos en appuyant sur les penaltys (Mendy a raté à Reims le quatrième sur cinq obtenus par Brest cette saison), les coups de pied arrêtés et la communication. « On le voit à la mi-temps, a-t-il exposé, révélant les échanges entre ses joueurs refaisant l’action du but rémois ». Pourquoi tu ne m’as pas parlé ? « En tant que coach, c’est terrible ! J’ai l’impression que les joueurs apprennent encore à se connaître, alors qu’ils jouent ensemble depuis un moment. Je suis un peu surpris, mais le football me surprendra toujours… »
Le technicien n’a pas été plus inspiré. Il a tenté « quelque chose » après le constat d’impuissance devant Angers, mais son choix de titulariser Mendy et de se passer de Cardona et Charbonnier, suspendu samedi contre Lille, n’a pas marché donc « je me suis trompé », a répondu ODO.
Le Stade Brestois n’a pas d’équipe-type claire alors qu’il va entrer dans le dernier quart du championnat. C’est un problème pour les automatismes, même si Dall’Oglio n’hésite pas à remettre en cause les statuts au fil des performances et à offrir des secondes chances, ce qui a notamment relancé Belaud et Chardonnet ou laissé le temps à Perraud et Grandsir