Mendy, une fois encore, et Brahimi portent le FC Mbappé vers la victoire contre Bastia.

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Avec Brest en 2013, vous perdez les 13 derniers matchs et descendez, ça devait être une galère inouïe…

Je n’ai pas marqué de mon empreinte mon passage à Brest. J’en suis conscient. Je suis passé du titre à la descente. Je suis arrivé avec l’étiquette de champion de France, dans un contexte qu’on connaît avec la guerre pour la présidence du club. Mais ce n’est pas une excuse pour moi, le groupe n’a pas été performant, je n’ai pas été performant non plus. Je n’ai pas réussi à donner ce que les gens attendaient de moi. Ça m’a fait perdre la confiance, je ne savais pas comment rebondir, oui ça a été compliqué. Mais j’ai gardé un souvenir formidable de Brest parce qu’il y avait des gens formidables. Ils étaient déçus, mais on sentait qu’ils aimaient leur club. Quand j’amenais ma fille à l’école, les gens restaient bienveillants, pas virulents. Moi j’en garde un bon souvenir, même si je sais que sportivement les gens n’ont pas gardé un bon souvenir de moi.

Vous en avez conscience…

Oui, je sais quand je suis bon ou pas. En Ligue 1 à Brest, je n’étais pas bon, donc je n’avais rien à revendiquer. En Ligue 2, l’année suivante, je ne l’ai pas mal vécue car j’avais un rôle, celui de faire comprendre à certains jeunes ce qu’il fallait faire pour être dans le haut niveau. J’étais sur la fin, mes derniers matchs en pro.

Il y a des joueurs qui vous ont déçu à Brest ?

Pas déçu, mais Johan Martial, j’aurais aimé qu’il soit sérieux. Il avait un potentiel extraordinaire. Il aurait dû faire partie des meilleurs centraux de Ligue 1.

Vous avez apprécié Alex Dupont…

Alex, c’était un très grand ami à mes parents, il m’a vu naître. On avait une affinité particulière. J’ai terminé ma carrière avec ce personnage emblématique du Stade Brestois. Il avait tout mon respect et c‘était réciproque.
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