Un mal pour un bien. Formulation d'une erreur, et par la force collective, l'erreur est corrigée. En effet, Bourgault a mis cette superbe frappe, et elle fut décisive aux points en plus. C'était son 1er match en D1 titulaire je crois, quel brio.


L'autre jour, lors d'un concert musical d'un groupe du Burkina Faso, j'ai discuté avec un très bon joueur amateur de l’Étoile Saint Laurent et de l'AS Brestoise, complètement par hasard. Il a quand même joué en Équipe de France jeune plusieurs saisons ( A, B ou C, jusqu'en -19 ?), et joua jusqu'en National en Senior. Juste pour placer le contexte, un bon joueur, parole d'adversaire. Du style petit puissant, insolent techniquement, et lui c'était un 10 pur, même s'il pouvait dépanner ailier droit.

Et on est tombé à 200% d'accord sur un constat important. Les joueurs de notre génération ont connu l'avant et l'après football des années 70/80/90, par rapport au football post 98 avec l'abolition des tacles par derrière. Abolition qui pour moi fut une bonne chose, mais qui s’accompagne avec une évolution du football marquante. Le contexte c'est ça.

Lui comme moi, alors qu'on était des cibles pour ceux qui jouaient vraiment dur, on est d'accord que les attaquants qui, même dans un football où ça découpe, arrivent à faire des différences voire dominer, là c'est que vraiment ils sont forts. Et que c'est moins dur d'être l'un des meilleurs attaquants, dans un football ou les défenseurs ne peuvent pas jouer dur sur l'homme.

Pour moi la règle du tacle par derrière égal rouge était justifiée. Mais par la suite il m'est apparu que des touristes au duel existaient au haut niveau ou bon niveau amateur, car ils simulaient bien avec comme un arbitrage conciliant. Je ne renie rien de la supériorité exceptionnelle de Cristiano Ronaldo et de Messi, mais de mon point de vue, leurs records de buts se sont fait dans un championnat spécial où le moindre contact amplifié était systématiquement sifflé faute, beaucoup plus que dans d'autres championnats, ou ça joue plus dur.


Donc voilà, paradoxalement, c'est dans les football les plus durs sur l'homme au marquage, que les attaquants seront les plus forts, pour moi, ceux qui arrivent quand même à percer.


L'une des marques du haut niveau, c'est de savoir jouer dur, sans que cela ne coute en terme de munitions offertes par les cpa, de trop de cartons, de mise en danger de la santé de l'adversaire.

A l'échelle de Brest, c'est ce que je vois souvent depuis quelques années. Ça y va franco sur les duels, mais on sent que l'effectif Brestois est respecté par ses adversaires.

Hashtag monologue

J'ai entendu Antonetti, parler d'une phase de jeu, qui contredit pour beaucoup voire totalement, ce sur quoi j'insiste moi, pour ce qui est du fonds de jeu, et surtout, des schémas de relance opérationnels. Antonetti interdit carrément les places verticales plein axe, d'un gardien ou d'un défenseur central, direction le 6 qui la contrôle dos au jeu, et se retourne face au jeu.

Pour lui ces passes là sont trop dangereuses, surtout face à des blocs français qui défendent particulièrement bien l'axe et la 1ère relance.

Si la vision d'Antonetti est partagée par l'ensemble des entraineurs en France, c'est une évolution par rapport au football des années post 2000 ou 2010. Et cela expliquerai pourquoi, je ne vois pas assez ce schéma de relance, DC ou gardien vers Milieu axe.

Mais j'aimerais bien savoir ce qu'en pense un Vieira ou un Makelele, ainsi qu'un Petit.

Ce n'est pas un détail, tactique. L'autorisation ou pas de ce type de relance par un entraineur, c'est à identifier et anticiper en préparation de match.

Roy, j'aimerai bien savoir ce qu'il en pense aussi.


Cette remarque d'Antonetti, c'était en rapport avec le ballon perdu par Tolisso, en Coupe d'Europe, cette semaine. Et c'est un très bon exemple, car le joueur est intrinsèquement très capable de faire ce genre de relai dos au jeu, même sous la pression.

Le fait que les défenseurs peuvent maintenant récupérer le ballon d'un six mètres en étant positionnés dans la surface a fait tout basculer, les relances courtes sont légion maintenant en plaçant les deux DC de chaque côté de la surface des 6 mètres, très peu de relances longues dans le football de maintenant.

Oui, en, effet Triskell, ce que tu formules rentre en ligne de compte. Et tu as bien fait de formuler cet angle de vue, complémentaire, à mes yeux.

N’empêche que l'on met le doigt sur un changement fondamental sur le comment et le pourquoi les entraineurs vont choisir tel schéma de relance, par rapport à d'autres.