Article à la mise en page affreuse, l'auteur ne connait visiblement pas le concept de paragraphe 
Marqué par la récente opération de son frère (voir ci-dessous), Mathias Pereira Lage est en forme depuis la fin d’année dernière. Au sein d’une équipe de Brest (qui se déplace à Clermont ce dimanche, 15 heures) surprenante, il joue un rôle de choix.
Avec trois buts inscrits lors des neuf dernières journées, vous êtes en forme en ce moment. Comment l’expliquez-vous ? « Oui, je me sens bien physiquement et mentalement. Charly (son frère, NDLR) s’est fait opérer début janvier (voir ci-après), et ça m’a un peu “boosté”. Ma bonne période correspond à cette opération : on est très soudé dans la famille et ça nous a encore ressoudés. Après cet épisode, on comprend un peu mieux la vie, ça fait relativiser et comprendre certaines choses, et on se prend moins la tête pour des broutilles. Je joue pour deux sur le terrain et je me régale. Sur le terrain, ça me permet de jouer plus librement, de profiter de la chance qu’on a. » premium "Un club de Ligue 1, ça ne se refuse pas" : le Clermont Foot, c'est tout bonus pour Alan Virginius Et ça aide une équipe qui tourne bien depuis le début de la saison : comment analysez-vous la réussite du SB29 ? « On n’a pas oublié ce qui nous avait permis de nous maintenir l’année dernière, et cette saison on continue à jouer. On était déjà conscient de nos qualités, mais on se sent encore plus fort. On doit gommer certaines imperfections pour rester en haut. » Quand Brest est venu gagner à Clermont la saison dernière (3-1, le 23 octobre 2022), l’équipe était dernière de Ligue 1. Vous mesurez le chemin parcouru ? « On a eu une période très compliquée l’année dernière, en début de saison. Et puis on a eu un déclic. Le groupe était soudé mais il y a eu un déclic avec les supporters, avec notre envie de jouer et notre style de jeu avec l’arrivée d’Eric Roy. » « Tout ça a pris, on a créé quelque chose, et on est devenu une équipe chiante à jouer, qui se créait beaucoup d’occasions. Cette saison, on a gardé cette dynamique qu’on avait depuis cinq mois. On surfe sur la vague. » empty (empty) En quoi l’arrivée d’Eric Roy a changé l’équipe ? « Il y avait eu le trio Lachuer-Bourgis-Grougi avant : ça marchait plutôt bien, on s’était stabilisé avec ce 4-3-3. Eric a mis en place plus de sérénité, plus de confiance. Il parle bien, il est très fort dans le management et il a su créer et garder un groupe homogène pour passer en opération maintien. La qualité est encore meilleure cette année. » Ligue 1 : la rencontre Clermont Foot - Olympique de Marseille programmée en prime time Jusqu’où imaginez-vous emmener le club, cette saison ? « C’est un peu bateau, mais on prend les matchs les uns après les autres. On marche au challenge, avant chaque trêve internationale, pour gratter des jours de repos, des restos avec le coach. Toutes les cinq victoires, il nous invite. Mais on voit que les clubs derrière essaient de revenir un peu. » « L’idée, ça va être de mettre de la qualité, prendre le plus de points et essayer d’avoir une belle surprise en fin de saison. » empty (empty) Quel est votre regard sur votre saison, alors que vous alternez beaucoup avec Jérémy Le Douaron, côté gauche ? « Avec Jérémy, on s’entend très bien et ça nous fait rigoler le côté “Je suis titu mais c’est l’autre qui marque”. On se taquine avec les joueurs du côté droit, en disant que le côté gauche est plus performant. Après, j’aimerais jouer encore plus, me mettre un peu plus en valeur avec l’équipe qui tourne bien, mais s’il faut sortir du banc et être décisif à chaque fois, ça me va aussi. » Les ultras du Clermont Foot vont faire grève face à Brest A Paris (2-2), votre “Madjer” a beaucoup fait parler… « Oui. Forcément, ça me fait plaisir, c’est un beau but, au Parc en plus. Je vois Martin (Satriano) qui part sur le côté et on l’avait travaillé à l’entraînement. Comme il n’y avait personne, j’accélère pour récupérer un ballon fort. J’essaie de toucher la balle correctement et elle se lève juste assez pour passer au-dessus de la jambe de Donnarumma. » Que pensez-vous de la saison difficile du Clermont Foot ? « De l’extérieur, on voit qu’il y a toujours du contenu, mais peut-être par intermittence. Ils sont capables de faire de belles choses, mais ils sont en manque de réussite devant. Derrière, il y a eu quelques erreurs. Ça me fait plaisir de revenir au Montpied, mais la situation de Clermont ne m’enchante pas. » Vous avez maintenant joué plus de matchs de Ligue 1 que de Ligue 2. En quoi pensez-vous avoir progressé depuis que vous avez quitté Clermont ? « J’appréhende un peu moins, j’ai un peu plus de confiance en moi. Je suis un peu moins “foufou” sur le terrain. J’ai passé un gros cap depuis trois ans : je suis plus calme et je cours un peu moins dans le vide. À 27 ans, j’arrive à un moment important pour m’affirmer à un poste clé et continuer à être décisif. » Charly Pereira Lage opéré d'un méningiome Il a donné le coup d’envoi fictif du match de Coupe de France entre Saint-Priest et Valenciennes, mais c’est déjà une première victoire pour Charly Pereira Lage, le frère de Mathias. Passé notamment par Laval, Andrézieux et Chamalières, l'aîné de la fratrie a été opéré d’une tumeur au cerveau, en début d’année. « Il a eu de la chance de faire du foot » Il y a moins d’un mois, l’ancien milieu de Chamalières a été opéré d’un méningiome, une tumeur au cerveau décelée après un manque de sensibilité dans le pied gauche. « Ça le gênait pour le football, raconte Mathias. Il revenait de blessure, et je lui ai conseillé de faire un examen neurologique au niveau des jambes. Il a aussi fait une IRM du dos, pour savoir s’il y avait une hernie. Avec les résultats, on lui a conseillé de regarder directement dans le cerveau car il n’y avait rien. »Charly Pereira Lage (ici avec Andrézieux face à l’OM en 2019) a été opéré avec succès en début d’année. « On lui a trouvé un méningiome de 4-5 centimètres, poursuit son frère. Il avait bien grossi et il appuyait sur la zone. Il était très mal placé et il valait mieux l’enlever maintenant. Apparemment ça faisait des années qu’il l’avait et il a eu de la chance de faire du foot, pour s’en rendre compte assez tôt. S’il avait grossi d’ici cinq-dix ans, ça aurait peut-être été différent. » Opéré avec succès, Charly Pereira Lage, 30 ans, pense désormais à la suite de sa carrière. « Il reprend le vélo, et il va recourir d’ici deux trois semaines. Il faut que ça cicatrise. Son objectif, c’est la saison prochaine, faire une grosse prépa cet été et voir après. » Propos recueillis par Laurent Calmut
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ça me rappel de bons souvenirs, je me suis rendu au terrain du SB29 de NY (enfin un park 
) c'était sympa! durant mon passage j'avais fièrement affiché des drapeaux du SB29 en guise de rideaux au 58eme étage de mon appart 
, la grosse tête ?
!!!