Netizen29 a écrit: Limiter l'accès au contenu du site aux abonnés, de nombreux journaux le font. Mais seulement trois consultations d'articles par mois pour les non-abonnés, c'est-à-dire en gros rien, c'est drastique.
Explication de texte du t'as 3 grammes ... 
http://www.letelegramme.fr/dupli/chere-gratuite-02-02-2014-10016744.php
Mardi 28, 8h. Les premières réactions aux nouvelles formules du Télégramme tombent sur les réseaux sociaux. Sur Facebook comme sur Twitter, elles sont très bonnes, et c'est bien agréable. Dans la journée, quelques problèmes techniques, des incompréhensions... le lot commun d'un bouleversement d'aussi grande ampleur.
Le lendemain, toujours le même enthousiasme mais un débat s'invite sur nos réseaux sociaux : faut-il payer pour lire l'information sur le web ? « Désormais, Le Télégramme en ligne est réservé aux riches ? » demande un lecteur. « Pour quelle raison doit-on payer pour accéder aux infos de notre région ? » s'étrangle un autre. « Après, on s'étonnera que des Bretons lisent Libé ou Le Monde », regrette un troisième.
La réponse est pourtant simple : l'information a un coût (élevé), il est normal qu'elle ait un prix. « C'est évident que tous les râleurs bossent gratos », ironise une lectrice, satisfaite pour sa part du changement, tandis qu'une autre soupire : « Ils sont beaux nos citoyens, tout savoir et ne rien payer... »
« Et la pub, alors ? » ou « si les autres journaux le font, pourquoi pas vous ? » demandent d'autres partisans de la gratuité. Rappelons que la plupart de ces journaux, même les « pure-players » aux frais généraux pourtant nettement moindres, même les nationaux vendus 1,50 euro... perdent de l'argent. Beaucoup d'argent. Au point de devoir recourir à des financements extérieurs pour assurer leur survie, et parfois sans succès. Ce n'est pas le choix du Télégramme.
Mais ce débat cache aussi une évolution de fond : le passage à un modèle véritablement multimédia, où versions papier et numériques (web et mobile) sont indissociables. Infos en temps réel, vidéos, infographies interactives ne sont plus des compléments aux infos du journal papier, ils font partie d'un tout. Ce qui devient payant, ce n'est pas l'accès au web, c'est l'accès à ce tout.
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