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Rassuré par sa victoire face à Châteauroux (3-0) lundi soir et de retour sur le podium, le Stade Brestois ne veut pas s'arrêter en si bon chemin, ce soir, sur le terrain d'un autre mal classé, le FC Tours. A onze journées de la fin d'un championnat de Ligue 2 qui n'a peut-être pas encore fini de nous surprendre, l'heure est venue de sortir les calculettes. Alors qu'il s'est « promis de ne pas regarder le classement jusqu'à la fin de la saison », ce qui ne l'empêchera pas, évidemment, d'y jeter un coup d'oeil tous les vendredis soirs, Alex Dupont aimerait surtout voir son équipe aller tout droit jusqu'au bout. Les données sont assez simples : puisqu'il lui reste au minimum 18 points à prendre pour avoir de grandes chances de monter, gagner ses cinq derniers matchs à domicile (dans l'ordre : Laval, Auxerre, Valenciennes, Dijon et Troyes) ne devrait donc pas suffire au Stade Brestois. « Les bases de notre jeu » Il doit donc se faire respecter aussi à l'extérieur où chaque point ramené sera de nature à desserrer l'étau pour le prochain match à domicile et les confrontations directes qui ne vont pas tarder. Car les points pris face aux gros n'ont de valeur que si le travail a été bien fait face aux petits. Accrochés par Niort (0-0) et Orléans (1-1) en janvier, battus chez la lanterne rouge, Arles-Avignon (1-0), en février au terme d'un match qui fait figure d'avertissement avant celui de ce soir, les Brestois en ont déjà perdu quelques-uns en route depuis le début de l'année. Il leur faut maintenant éviter toute faute de goût car les deux matchs qui viennent (Tours et Laval) décideront du contexte du déplacement prévu le 6 avril sur le terrain du surprenant GFC Ajaccio qui pourrait laisser des plumes, ce soir, face à Nancy. C'est donc le moment, ce soir, d'enclencher une nouvelle dynamique après le succès libérateur face à Châteauroux lundi. « Au-delà des trois points, j'ai apprécié l'attitude de l'équipe, se réjouit Alex Dupont. Il y a eu un gros travail de toute l'équipe à la perte du ballon, dans le remplacement, dans l'intensité. Ce sont les bases de notre jeu. Et je le répète pour la 359e fois : si la base n'est pas solide, on ne peut pas attaquer. » L'attaque, justement, c'est le sujet du moment. Alex Dupont ayant redistribué les cartes lundi en gardant ses recrues Adnane et Courtet sur le banc et en relançant Samassa et Laborde, il a maintenant toute latitude pour choisir son duo. Si l'on en croit l'opposition d'hier matin, Samassa, bien parti pour conduire le jeu d'attaque de l'équipe jusqu'à la fin de la saison, s'il ne se blesse pas, devrait être associé à Courtet. « On va gagner à 22 pas à 11 » Adnane devrait donc regarder du banc le match entre son ancien club, maintenu en vie en partie grâce à ses huit buts inscrits lors de la poule aller, et sa nouvelle formation pour laquelle il en a déjà mis trois. Dans le contexte actuel, c'est un détail. Peu importe, en effet, de savoir si c'est Pierre, Paul ou Jacques qui joue devant. L'histoire, qui a bafouillé ces dernières semaines car les questions individuelles ont pris le pas sur tout depuis le mercato de janvier, est redevenue collective depuis lundi soir et doit maintenant le rester jusqu'au bout. « Je compte sur tout mon effectif. On va gagner à 22 et pas à 11, a d'ailleurs claironné Dupont comme on sonne le tocsin. Si on doit atteindre notre objectif, on l'atteindra tous ensemble. Tout le monde est impliqué pour cette dernière partie de saison. » Ça, on va vite le savoir.
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