Doriot, Déat, Mussolini, Valois sans compter tous les membres du SFIO qui sont passés à Vichy, les fondateurs du NSDAP comme du PNF en Italie sont dans leur immense majorité des anciens hommes de gauche voir anarchiste... Ca me fait penser à une citation de Marcel Aymé :
Citation: "Après avoir fait connaissance, le communiste et la fasciste s'étaient à peu près reconnu l'un dans l'autre. Tous deux appartenaient à cette espèce d'hommes ayant peu de gôut pour le saucisson, le gros rouge, la potée, le gras-double, l'automne, les bêtes, les propos obscènes, les amitiés débordantes, l'odeur de femme, les femmes pas gênées de leur corps, les fêtes foraines, la terre mouillée, et chez lesquels une idée ou une doctrine tient plus de place que la vie"
Marcel Aymé, Uranus.
tiens sinon par rapport à Soral :
Alain Soral : "Marx
voterait Le Pen"
NOUVELOBS.COM | 06.02.2007 | 18:48
Pour l'écrivain, marxiste rallié à l'extrême-droite, "seuls les nationalistes peuvent être efficaces" désormais contre "la déferlante mondialiste et ultralibérale".
Citation: L'écrivain Alain Soral
L'écrivain Alain Soral
L'écrivain et polémiste Alain Soral s'est expliqué mardi 6 février sur les raisons de son soutien à la candidature de Jean-Marie Le Pen à la présidentielle.
D'inspiration marxiste, Alain Soral s'est dit convaincu qu'aujourd'hui Marx "appellerait à voter" pour le leader d'extrême-droite. "Si Marx était vivant, il appellerait à voter Le Pen. Je peux vous le démontrer dialectiquement, c'est un vrai plaisir", a-t-il lance lors d'une conférence de presse organisée par le FN, en présence du secrétaire général du parti, Louis Aliot.
Selon Alain Soral, Karl Marx écrivait "autour des années 1860", il "n'a pas vu ce qui s'était passé après" et notamment "le socialisme soviétique".
Aujourd'hui "seuls les nationalistes peuvent être efficaces" pour lutter contre "la déferlante mondialiste et ultralibérale". "Il n'y a que la Nation aujourd'hui qui peut s'opposer à cette violence", a poursuivi l'écrivain.
Né en 1958, Alain Soral a publié deux romans et plusieurs essais. Il est notamment l'auteur de "Sociologie du dragueur", "Vers la féminisation - démontage d'un complot anti-démocratique", et "Jusqu'ou va-t-on descendre, abécédaire de la bêtise ambiante".
Il a totalement raison et c'est d'ailleurs tout le débat depuis cent ans entre nationalistes et communistes, la place de la question nationale ! Dès les début, la première critique des fascistes au communisme n'est pas sur le plan des idées qui sont pour certaines très proches (et auxquelles ils ont adhérés pour la majorité peu avant) mais sur l'aboutissement. Les fascistes reprochent aux communistes leur internationalisme qui pour eux aboutit au libéralisme/gouvernement mondial ce que l'histoire a prouvé. Le véritable socialisme ne peut donc être que national et c'est là où Soral vient prendre sa place en influant sur le programme économique du FN qui a la bonne base (le côté national) mais perd sur son côté libéral-protectionniste auprès des classes populaires et moyennes.
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