Ah, enfin un bon vieux post mythique : les boat' pour tailler en pest' à Bres'. Bon, là, je cause de la période 90-95, ça a du changer depuis.
Bon, mon top 10 :
10) La boîte : Ils passaient toujours la même merde, genre U2Sundaybloodysunday ou TéléphoneCendrillon. Insupportable.
Bon, je m'étais reçu un coup de plaf du portier, c'est peut être pour ça que je déteste cette boite de merde. J'étais bien content d'apprendre que le dit videur s'était fait ramasser à coup de hache par des gitans quelques jours plus tard. Promis, je ne les avais pas mandatés...
9) La chamade : sinistre. Un nid à alcoolos. Pizzeria de nuit à coté : la mangeoire !
8 ) Le moulin : à coté de Douarnenez. Bon, pas Brestois, mais c'était ma première boite, vers 16 ans... Le sol était éclairé, façon Saturday Night Fever. J'avais bu une "eau de mer" et ils passaient "Strike it up" de "Black Box". Ils y ont foutu le feu en 2001 pour arnaquer les assurances. Dommage.
7) La soute : boite mythique pour être fréquentée par les femmes de marins en mer. La cravate + veste étaient encore obligatoires au début 90. Ils prêtaient des cravates à la caisse, avec des motifs qui te condamnaient à rentrer bredouille chez toi. C'est dans cette boîte que j'ai fêté la victoire de 1998. Soirée inoubliab'
6) Le tunnel : boite effemère à l'octroi sous le grand hotel. Des problèmes de sécurité (pas de sortie de secours) avait conduit à la fermeture quasi immédiate de l'endroit. Dommage, la soirée d'ouverture, vers déc 1991 était réellement enorme et le décor, fait de vieux morceaux de compartiments de train étaient très réussis.
5) Le curru : boite de la jeunesse du nord de Brest, assez beauf, mais paradoxalement assez classieuse : cheminée, piscine, chandelles... Ca aurait pu être le cadre d'une boite à partouze. Mais bon, le dj était vraiment sympa. Je passais toujours une heure ou deux à discuter avec lui en cabine, alors que je ne le connaissais pas outre mesure.
4) Le stendhall : pratique car en plein centre. Au rdc, un nid à vieilles nymphos, au -1, un condensé de branleurs et de ploucs. Le portier, Claude, était un gros pédé qui oeuvrait également dans la salle de jeux l'éden (ancien ciné derrière les nouvelles galeries). Il fut condamné à de la tôle pour avoir fait des attouchements à des mineurs.
3) Le nichon blanc : idem que le stendhall, pratique. Population également "low class", mais un peu plus "upscale" et plus agé. Un bon taux de shampooineuses, avec le regard vide, se trémoussant sur de la techno commerciale. Bref, le rêve pour les lubriques que vous êtes.
2) Le mélo : oui, certainement un monument. Il y avait même eu une black session qui s'y était enregistrée. Bon, comme ma mère ne voulait pas que je finisse dans le fossé, ou pire, au cimetière, je n'y suis que rarement allé, peut être une dizaine de fois. La dernière en 1995, où j'avais vraiment fini MAL. Je ne remercierais jamais assez les inconnus qui m'avaient ramené sur Brest dans leur caisse, sinon, j'aurais certainement clamsé dans un champ.
1) Le <esar : ah, les descentes au port sous le crachin, avec des entrées gratuites chopées à la Til'ho ou à l'Amphi. Lucky était aux platines et à l'entrée, y avait un videur mythique dont le nom m'échape qui a repris le "pub saint vincent" plus tard. La programmation était très "Euro Dance", avec un public qui était certainement très jeune. J'avais été interdit pendant un temps pour avoir planqué des kro dans la chasse d'eau, afin qu'elles soient bien fraiches.
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boite créole poisseuse. Nous étions sept, seuls clients de toute la soirée, donc neuf en tout dans la boite. plus jamais remis les pieds 
. Heureusement que le videur, Grand Pat' nous a filé un coup de main, c'est le cas de le dire ! 
) où on retrouvait la fine fleur des nuits bretoises : putes, travelos, maquereaux...
