@ armorique
Investissement local obsolète ? Si une exception existe ! Elle se nommerait « Artemis » Donc François Pinault qui est à Rennes depuis des lustres . Et si le stade n’avait pas joué les fiéroux , Leclerc serait le principal sponsor au lieu de se limiter à une pastille sur les shorts . T’as envie qu’un Kita vienne nous emmerder ? C’est juste mon point de vue. Maintenant c’est peut-être toi qui a raison.

Denis Le Saint est un homme discret, et rare dans les médias. Son invitation à discuter longuement ce jeudi au siège de son entreprise n’était pas anodine : le président du Stade Brestois avait des choses à dire.

L’homme de Bourg-Blanc a en effet lancé une bombe, dans son phrasé simple et direct : « Si ce projet de nouveau stade ne se fait pas, on se retire. Si on n’a pas l’outil pour travailler dans la durée, pour travailler dans de bonnes conditions, pour nous permettre d’avoir les ressources financières suffisantes afin de recruter, on arrête le foot et le hand. On se retire aussi de nos participations de tous nos clubs sportifs, comme le basket à Landerneau. »

Car Denis Le Saint est sur les dents. Il a expliqué avoir été patient, et que cela a même surpris sa femme. Il a souri que c’était grâce au yoga qu’il avait « cette zen attitude »

Mais ce projet, ce bébé qu’il porte avec son frère Gérard, commence à lui peser. Il avait donné une première conférence de presse il y a quatre ans et demi. À l’époque, la première mouture approchait un coût global de 130 millions d’euros. « On avait sûrement tapé trop haut, avoue Le Saint. On a corrigé des choses, enlevé des idées qui nous paraissaient plus sympathiques qu’utiles financièrement. Il y a eu des demandes, il y a eu des contraintes sur le plan écologique, sur le plan du voisinage : on a écouté, on y a répondu. On a une copie solide, car ce projet a déjà été corrigé trois fois et demie… »

Les derniers plans présentés, en mars 2022, se voulaient « plus raisonnés », selon ses mots de l’époque. Un stade à 85 millions d’euros (hors infrastructures publiques), et plus uniquement sur fonds privés.

Cela fait plus d’un an, mais pas grand-chose n’a bougé. « Il y a une grande majorité de la collectivité, de tous bords politiques, qui a envie d’y aller. Mais il ne faut pas qu’on traîne », prévient Denis Le Saint. Sa menace de départ n’est pas « un coup de pression, n’est pas un ultimatum » prévient-il, mais cela y ressemble un peu.

De toute façon, Francis-Le Blé a fait son temps, et une réfection totale est impossible à l’écouter : « Non, on a regardé (une reconstruction coûterait plus de 50 millions). On n’a pas la surface foncière pour faire un nouveau stade à Le Blé. Et je ne pense pas que vendre une partie de l’école soit d’actualité… Et qui paie ? On partirait pour trois ou quatre ans de travaux, et au final on n’aurait pas l’outil que l’on souhaite pour travailler et être durable. »

Denis Le Saint rappelle aussi les contraintes actuelles de Le Blé : « Le PC sécurité est dans la cour maternelle (de l’école Charles-de-Foucauld), le parking joueurs également. Parfois, les camions entrent alors qu’il y a encore des gamins à l’école. Ce n’est pas durable ! Je ne peux pas aller à la Ligue demander une nouvelle dérogation si je n’ai pas de garanties. Ça fait trois ans que je raconte des histoires, que je montre des films. Vous croyez que c’est durable ces dix-sept dérogations ? »

Le président du Stade Brestois appuie : « On a besoin du nouveau stade, on a besoin de cet outil. À Brest, on a le tram, les Capucins, Océanopolis, le port de plaisance. Ce qui nous manque comme élément structurant, c’est un stade. Ça fera partie du rayonnement du territoire, c’est un élément de communication. Et pour nous, il est impératif afin de nous donner les moyens de constituer une enveloppe pour le sportif, pour pouvoir recruter. Cela nous permettra de nous ancrer dans la durée, d’être attractif. »

Denis Le Saint fait le parallèle avec le Brest Bretagne Handball, qui « n’aurait jamais pu jouer la Coupe d’Europe en restant salle Cerdan. Tout le monde comprend ça ! »

Il rassure, dit « qu’il sait compter », « qu’on ne dépense pas l’argent qu’on n’a pas. » Son modèle économique, « il tient », assure-t-il, en expliquant qu’il a mis « une grosse équipe » sur ce projet stade, et que « tout a été trituré » appuie-t-il. Denis Le Saint parle territoire, Finistère : « Ce bâtiment (le siège Le Saint), c’est 78 % du 29, 88 % Bretagne : il n’y a que 12 % de l’appel d’offres qui est sorti de Bretagne ! C’est notre ADN, on a envie de travailler avec les gens du coin. »

L’homme de 59 ans n’imagine pas une voie sans issue, se dit quand malgré tout « confiant » quant au dénouement. Mais la déception serait immense : « J’aurais travaillé avec Gérard (Le Saint) et toutes mes équipes pendant quatre ans et demi pour rien, et j’aurai des regrets. On est là pour le territoire, on ne prend pas un rond. Ça nous coûte plus que ça nous en fait gagner. »

Cette menace de tout quitter est cependant à prendre au sérieux : « Depuis trois ans, on a eu des offres de reprise. Il y en a une qui date d’il y a un mois et demi, avec un client américain, et c’est solide… » Une conférence de presse pour faire le point sur l’avancée du dossier est prévue dans une dizaine de jours. Nul doute que les mots du président du Stade Brestois auront fait écho d’ici là…

... et qu'il y en a un qui a le cuicui entre 2 chaises.

message clair vers cui cui, ce dernier va devoir se prononcer et s'il ne participe pas financièrement, il sera responsable de la faillite du sport pro dans la cité. Ne se retire t-il pas bientôt ? si oui, il n'en a peut être rien à faire.

Ils gèrent sûrement la 2eme meilleure équipe de Hand derrière Metz au niveau National féminine.