La L1 pourrait-elle souffrir de l'absence du FC Nantes ? Et si l’on se posait la question dans l’autre sens : la relégation du FC Nantes ne redonnerait-elle pas des couleurs à la L1 ?
A l’heure où le championnat de France ne cesse d’être raillé sur la qualité de son football, sur la perte d’identité de ses clubs, ou sur la multiplication d’ « affaires », la présence dans l’élite du club de Loire-Atlantique est loin de contribuer à arranger les choses !
Une institution du « beau jeu » comme le FCNA fait depuis plusieurs années maintenant plus pitié qu’autre chose, en alignant des prestations qui ne suscitent même plus la colère de la Beaujoire, mais… l’indifférence, autrement plus cruelle ! Plus mauvaise attaque de L1 (avec Rennes; vive le football breton !), des humiliations régulières, notamment à domicile (Sochaux, Lorient, Valenciennes, Sedan…), des fulgurances d’autant plus remarquables par leur rareté (Marseille, Toulouse) et l’unique « plaisir » pour ses supporters de voir le club se sauver in extremis dans les dernières journées depuis 2001, quel spectacle !Si encore les « Canaris » tombaient avec leurs idéaux (centre de formation, collectif) ou des personnes toutes impliquées dans le club (joueurs et dirigeants), les armes à la main, à l’image d’un Sedan condamné par tous depuis des mois mais qui prend chaque match de championnat à bras le corps comme une finale de coupe …L’on a droit tout au contraire à une brochette de mercenaires venus des quatre coins de la planète (Uruguay, Pays-Bas, Belgique, Tunisie, Qatar, Turquie, Yougoslavie, faites votre choix !), alignant des prestations indignes quand ils ne sont pas immédiatement prêtés, ou à quelques joueurs au talent reconnu mais à l’ego surdimensionné pour un club relégable (Barthez, Pieroni), pendant que les derniers « cadres » comme Savinaud ou… Keseru (à vingt ans, un comble !) en sont réduits à la portion congrue… Une politique qui n’est pas sans rappeler d’autres clubs professionnels de l ‘Ouest qui, eux, ne jouent pas en première division, et qui ne vont guère mieux que le FCNA actuellement…
Et comme si leur comportement intra-stade n’était pas déjà assez pathétique, ces messieurs se font un plaisir d’ alimenter les choux gras de la presse, en multipliant les bisbilles de toute sorte, du traditionnel balai d’entraîneurs qui convient à un club en cette posture, aux blessures « diplomatiques » du spécialiste en la matière (Barthez pour ne pas le nommer) qui, nous l’apprenons cette semaine, a fait des émules avec l’un des rares joueurs qui sortait encore du lot, le jeune Payet. On passera sur la démonstration de langue de bois effectuée chaque semaine à tous les étages, du président aux joueurs, même si certains parviennent à glisser quelques sous-entendus à l’encontre de leurs employeurs (« Le compte à rebours ne date pas d’aujourd’hui. Il a débuté il y a bien plus longtemps… » d’après Savinaud dans la presse régionale), ou encore sur la désaffection progressive du football français, et notamment des anciens du club à l’égard de cette « maison jaune » qui part à vau-l’eau…
Et si le « monument qui s‘effondre» qu’ évoque Jean-Marie Lanoë, avant de partir définitivement en ruine sous la bénédiction de ses « chefs de chantier » , n’avait pas au contraire besoin d’un bon ravalement à l’étage en-dessous ? Histoire d’ éloigner pour de bon ses gestionnaires destructeurs, pour faire (re)venir des « hommes de la maison » qui s’y connaissent un minimum en matière de football. La L2 nécessitant également des joueurs d’ expérience à ce niveau, on se dit que ce pourrait être également l’ occasion d’en finir avec une politique de recrutement fantasque, et de lancer une nouvelle dynamique, en d’autres mots de «descendre pour mieux rebondir », à l’instar de ce qui arrive au FC Metz. D’ailleurs, honnêtement, en matière de spectacle, d’ambiance, d’affluence, un moribond FC Nantes relégué ne vaut-il pas de pimpants promus comme Metz, Strasbourg, Caen voire Le Havre ou Amiens ? De plus, à l’image du phénomène Juventus en Italie, la présence d’un «grand club » (à tout le moins par le nom) en seconde division assurerait un challenge sportif d’autant plus stimulant pour tout le monde (club en question comme ses adversaires), et, en concomitance avec la création d’un nouveau magazine télévisuel, une exposition médiatique dont ce championnat a terriblement besoin. Dans tous les cas, le L1 n’a plus besoin de ce FC Nantes-là, qui pourra au mieux se satisfaire de la « Coupe des délaissés », à l’image des Parisiens, Lorientais ou Strasbourgeois…
En somme, il est pour le moins paradoxal de se lamenter sur le niveau supposément faible du championnat de France et d’espérer en même temps que perdurent ses antiques bastions, qui eux-même abaissent ce niveau d’année en année !
L’Allemagne va perdre son M’Gladbach, l’Espagne sa Real Sociedad, comme vous le dites vous-même, c‘est « le sens de l‘ histoire« , une sorte de darwinisme footbalistique, une sélection somme toute « naturelle« , qui voit disparaître peu à peu un club rongé par les tares qu‘il a lui-même développées: il y a un moment où le prestige et l’histoire ne suffisent plus à maintenir un club, il faut un minimum de sérieux, de bon sens et de compétence…
, et une avance qui n'est plus que de 16 points sur l' AS Rome... Y'a pas qu'en France qu'on a du suspense ! 
, je ne manque pas l'occasion de signaler la fin de saison absolument euphorique du RACING SANTANDER , meilleure équipe de la phase retour en Espagne, qui décoiffe tout en ce moment, dans l'indifférence la plus générale !!!
) putain, c'est vraiment des malades là-bas ! 
Rieder, rebaptise-le "fourre-tout foot" ou un truc du genre, ça manque tellement ici ! 
, on garde l'essentiel, et on zappe les exemples, encore heureux remarquez, si l'on devait se coltiner tout le reste... 
