Y'a un soucis en Arkea également. Beaucoup n'osent pas se lever de peur de se faire engueuler par ceux qui sont derrière. La tribune n'est pas assez en pente ! A une époque on s'en foutait, tout le monde était debout mais en 2017 faut des tribunes a forte inclinaison !

Content de te l'apprendre, je n'en demandais pas tant.

Tiens, d'ailleurs en parlant du maillot porté par Franck Lérand, j'ai chez moi un maillot presque similaire mais avec Windor comme sponsor principal et Casino de Plouescat à la place de Financo. En voyant l'image au début je n'avais pas fait la différence avant de voir que celui de Lérand n'a pas de blason et le mien en a un (petit) sous l'équipementier. Je crois me rappeler que j'avais acheté ce maillot en 2001-2002, mais je n'en suis pas très sûr, et j'en déduirais que celui de la vidéo date de 2000-2001, me trompe-je?

Les images de la vidéo sont issues de 2 saisons seulement : 1999/2000 et, effectivement, 2000/01.

99-2000 y'avait du Windor j'adore et du casino de plouescat sur le maillot non?
C'est pas cette année là qu'il y avait la superbe mascotte en forme de machine à sous?

C'est bien ça, voilà le maillot que tu as

T'as pas la mascotte machine à sous sous le coude?

Pilgrim et Tial: merci



Non, pas de machine à sous, et heureusement d'ailleurs , car question sponsor on était bien servi, comme le montre la photo de Tial, il y' aussi le CMB et ce ce qu'on ne voit pas c'est qu'il y'a dans le dos les materiaux Queguiner.

5 défaites à domicile ont pu décourager certains qui n'ont pas l'esprit club

Il y a d'abord eu la "Marée Rouge" des Canadiens, suivi du méconnu "Waraok Brest Armorique" d'Alan Stivell, du "Stade Brestoa" de Christophe Miossec et du "Ici c'est Brest" de Merzhin.
Et puis la Lucha Libre est arrivée et a canonisé "Bruno Grougi" !

5 morceaux (j'en omets 1 volontairement) sur le club : encore une preuve de la ferveur engendrée par le Stade Brestois !

Tout cela pour introduire cette interview sympa de la Lucha Libre, qui nous parle un peu de musique et beaucoup du Stade !

https://sites.google.com/site/icb2010bz ... ucha-libre

Ils n'ont pas tord ça devrait être interdit !

L'ex-bible du football nous a pondu, dans le n°3883 sorti hier, un magnifique classement des "villes de foot" dans lequel Brest occupe une brillante 28e place, coincé entre Châteauroux et Chambly.


Comme le faisait remarquer sur Twitter, Meme29, Brest est tout de même 6e pour le critère "Indice de ferveur FF".
Voici le classement général, la "méthodologie", le classement "ferveur" et en bonus, un article de Jean-Michel Brochen (qui ne travaille malheureusement plus pour FF) datant d'il y a quelques années.

La réaction de Steven Le Roy

"Cher France-Football
Les classements valent ce qu'ils peuvent. Ils servent. Ils alimentent. Encore : les classements en bonne et due forme, que l'on ne peut contester, sont partie intégrante de notre culture. Ils hiérarchisent un concours, un classement. La victoire vaut trois points. Le numerus clausus est fixé à 200. Il y a 5 postes et 200 candidats. Classons.
Et puis, en galopant, les lévriers du buzz ont envahi l'espace. Il faut tout classer. Tout peut se classer qui s'enfuit déjà. Les critères choisis barbotent dans un pifaumètreomètre vaporeux. Tant qu'ils permettent de classer. Alors après le top 50 des hôpitaux opérant la prostate, le hit parade des parcs et jardins de Sucy-en-Brie, voici que vous vous hasardez à votre tour pour établir ce qui ne peut s'établir. Parce qu'une ville de foot, voyez-vous, c'est subjectif. C'est de l'ordre de l'intime. C'est une caresse de nostalgie sur un lit de ferveur, un frou-frou de filet fracassé sur une tempête de larmes. Voulez-vous que je vous dise, France-Football, mon doudou, mon petit lapin ? Si j'avais dû classer, j'aurais mis Brest en tête. Parce que depuis tant d'années, je sais. Je sais la route qui monte de la place de Strasbourg aux faubourgs de la route de Quimper, à quelques pas de là. J'y connais chaque commerce, chaque bordure cabossée. Je sais le nom des rues. Tant de fois, tant de fois, tant de fois. Dans le vent de décembre, capuche baissée, tête courbée. Dans les lueurs sublimes d'un été en occident aux retours des premières journées anxiogènes. Des odeurs de poudre à la merguez, de frites à la bière. Des sons, des chants, le mâle râle qui suit un but. La clameur, à nulle autre pareille qui se porte dans les vents d'ouest jusqu'au clocher de Saint-Martin.
C'est mon enfance, mon adolescence, mon âge adulte. Des souvenirs qui débordent aux lisières des lignes de touche. Les derniers instants d'un proche (Brest-Sochaux 2-2, 1982). Les premiers frissons amoureux (Brest-Toulon 2-2, 1990), les avanies de la vie (Brest-Orléans 3-1). Subjectif, dis-tu, mon coeur en sucre ? Oui, comme toi. Mais laisse moi encore te dire. Laisse moi encore te dire le charme désuet de ce stade rafistolé comme un vieux vraquier de la messe populaire, à l'heure du naming et des tribunes trop propres. Laisse moi te raconter les Ultras, garnements indispensables, aux insultes de carabin et à la mauvaise foi d'une comtesse déchue. La main sur le coeur, debout dans la tempête, derniers à rester dedans quand le onze vacille. Un bout de l'âme de cette ville que tu dois connaître fort mal. Laisse moi de parler de ces bénévoles portés par un homme en or qui ont fait revenir les gloires aux grains de sel dans les cheveux quand le club luttait pour exister dans les confins des divisions perdues. Ne pars pas, ma perruche en taffetas. Je te dirai encore le bus à impériale qui met deux heures pour faire 800 m un soir de montée. Je te chanterai les vertus d'un stade au milieu de la ville. Je te parlerai des heures de Drago Vabec, qui au-delà des investisseurs qui font parfois du foot une loge de business, alimentait jusqu'aux ragots des vieilles de la supérette. Je verserai une larme en te disant que sur les murs en béton décati du stade de la dirty old town, on y voit les disparus en rouge et blanc. On y voit un passé commun, une mémoire magnifique, un trait d'humanité.
Je te raconterai la rade changeante du haut de Foucauld, les crampons du juge de touche au ras de la même tribune. Les soirs à 10.000 en quatrième division. J'espère que tu as le temps, ma colombe en jupon. Je ne suis pas pressé. Je veux juste te dire que je m'en fous comme d'un Lyon-Saint-Etienne de ton classement. Je veux juste te dire que Brest n'est peut-être pas une ville de foot, mais que Brest est décidément pas une ville ordinaire. Tu m'excuseras ma fleur des champs. Je suis toujours tombé amoureux des marginales.
J'ai un peu de mal à te dire que je t'embrasse."

On s'en tape complet de ce classement, c'est même plutôt grave d'y accorder de l'importance.